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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 06:19

 

 

 

princesse-petit-pois.jpg

"La princesse au petit pois",

illustration de Rebecca Dautremer, tirée de l'album Princesses oubliées ou inconnues

 

 

 

 

 

Bonjour à tous,

 

Je viens de mettre en ligne une nouvelle série de petits textes que j'ai écrits et dans lesquels je vous propose cette fois de revisiter l'univers précieux des contes...

Je me suis imaginée ce qui pourrait trotter dans les têtes des princesses et des petites filles de contes de fées, à qui l'on ne demande habituellement pas beaucoup plus que d'être belles et de se taire.

Pour donner un visage et plus de consistance à ces jeunes filles, j'ai accompagné mes poèmes de photos de Monika Jurga, qui, en plus de ses nombreux talents, fait de très beaux portraits de femmes.

Alors à celles et ceux qui auront envie de faire connaissance avec un chaperon rouge qui joue à affrioler les loups, une Blanche-Neige faisant semblant de dormir et une Alice à deux doigts de sombrer dans la toxicomanie, je souhaite une bonne lecture...

 

 

 


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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 15:13

 

 

 

bonheur.jpg

 

 

Pour vous, le bonheur c'est...

 

 

 

 

 

Ania:

Le bonheur

 

Dans le chuchotement des feuilles mortes

Sous les pieds

Qui piétonnent

Dans le rire d'un enfant

sous la pluie

qui résonne

Dans son regard

curieux

Sur ce monde fabuleux

 

Dans un brin de vent glacial

sous un soleil brillant

Et dans les retrouvailles

avec ceux qu'on aime tant

 

Dans la sérénité des cimetières

Et la joie d'être sur terre

Dans une balade à vélo

au milieu des rizières

Dans la fatigue et le repos

Une balade à moto

Dans

Aimer et être aimée

Donner

Par-Donner

Ecouter

Et chanter

Enseigner

Partager

 

Dans une nouvelle recette

bien assaisonnée

Ou un champignon

déniché au milieu de la forêt

 

dans le sourire de mon aimé

 

Dans tous ces petits moments

Furtifs ou éphémères

Que j'essaie de saisir

Avec succès

J'espère...

 

 

 

Nicolas:

Ceci n'est pas exhaustif, mais quand je pense au bonheur, je pense à la folie. A la folie douce, celle qui n'est pas souffrance. Je crois que c'est parce que pour moi, elle est synonyme de liberté. Celle de s'autoriser, sans même être bourré (surtout sans être bourré), à faire un "truc n'imp'" qui ne prête à aucune autre conséquence que celle de se poiler un bon coup: bouffer dans les poubelle du Quick à trois heure du mat', faire de la luge comme des cons dans les rues de Poitiers alors qu'on a 25 ans bien tassés, courir en faisant des bonds de géant dans une rue en descente, se faire passer pour un handicapé mental dans les rues de La Rochelle, sauter à plat ventre derrière les bagnoles en gueulant au gens "Planquez vous, ils arrivent!", faire le tour de la place d'arme en string en gueulant "A poil!", modeler des bites en neige sur le capot des bagnoles, tracer avec des potes à l'île d'Oléron un 15 août et passer la journée dans les bouchons à écouter de la zik à donf', piquer les appareils photos (argentiques...) qui trainent pour se photographier la raie du cul... Rien de bien méchant, ni même de si original que ça si ce n'est que ce qui relie ces expériences, c'est la spontanéité, celle qui nous autorise à nous prendre pour des gosses.

 

 


Amandine : 

Ce qui me rend heureuse... quand je réfléchis, ce qui revient le plus dans ma façon de voir le bonheur, c'est de voir qu'il est souvent rattaché à l'expectative : les moments où je suis le plus heureuse sont souvent ceux où j'attends, où je sais que quelque chose va arriver. Cette espèce d'excitation, de douce rêverie, le fait de savoir que tout est encore à venir et que rien n'est encore "consommé". En général d'ailleurs, je suis persuadée qu'obtenir tout ce qu'on veut ne rend pas du tout heureux, bien au contraire puisque ça nous empêche de désirer les choses. Voilà, en gros, pour moi, le bonheur, c'est le désir et l'envie. Obtenir ce qu'on veut, des fois c'est bien (attention ! Je ne dis pas le contraire !) , mais d'autres fois on se rend compte qu'on préférait nettement l'idée de l'obtenir un jour.
Après, il y a d'autres petites choses qui me rendent heureuse : je crois qu'en premier vient le rire. C'est une façon de lâcher prise, de s'abandonner, et ça reste une des choses qui nous rattachent à l'enfant qui est en nous, et je le dis haut et fort: non, il n'y a aucune honte à avoir une âme d'enfant, c'est plutôt être vieux avant l'âge qui est triste ! Et c'est pour moi une autre recette infaillible du bonheur : s'étonner, être curieux de tout, admettre qu'on peut changer, accepter d'être naïf, s'amuser d'un rien, être simplement instinctif.
Voilà, ma philosophie du bonheur c'est ça : le désir et l'abandon.

 

 

 

Véronique:

Pour moi, le bonheur n'est pas une projection vers l'avenir. Il demande un apaisement sur le passé et de vivre au présent. Il est un cumul de petits moments heureux et repérés chaque jour, si possible dans le partage, et, encore mieux, avec la personne aimée.

 

 

 

Marie : 

Le Bonheur… les yeux fermés sans réfléchir… la sensation des orteils qui s’enfoncent dans la fraîcheur de l’herbe ; après une ascension éprouvante la libération du sommet et le panorama pour récompense ;  un sourire au réveil… Beaucoup de petits bonheurs, mais si je commence je n’en ferai pas le tour.

Du coup je cherche plus large et là quelque chose se dessine ! Mais oui !  Le Bonheur… le Bonheur… C’est de disserter sur le sujet librement, par choix et sans contrainte de contrôle continu ! La dernière fois, on avait 4 heures top chrono, Monsieur Matignon faisait sa ronde entre les tables, je ne rêvais que de Léonardo et avais suffisamment de problèmes d’adolescente pour trouver des réponses à des questions de vieux grecs…

Du coup le bonheur c’est déjà d’en avoir fini avec tout ça !

Le Bonheur c’est le choix : avoir tous les choix, en prendre la mesure, les faire, les assumer pleinement, en tirer le bon et le mauvais, les refaire, les changer. Quoi de plus grisant et d’heureux que d’avoir le choix.

Le Bonheur c’est aussi la liberté : pouvoir choisir librement. Etre une femme libre et indépendante, dans une société où elle peut choisir ce qu’elle veut faire, être, aimer… (ça, concrètement, c’est de une Chance, dont il faut user pour le Bonheur).

Le bonheur c’est le plaisir, jouir de la vie. Jouir physiquement (bah oui), intellectuellement (entre autres grâces, aux petits défis de notre Noëmie, qui se corsent de plus en plus), jouir émotionnellement aussi en créant les moments qui suscitent l’effervescence du cœur et de l’âme (un spectacle, une expo, un concert qui vous envolent).

Le plus formidable avec le Bonheur c’est que chacun a le sien mais aussi que ça se partage facilement avec les autres.

 

 

 

Anne :

Pour moi le bonheur, c'est de pouvoir faire ce que j'ai envie avec l'homme que j'aime : voyager, me prélasser sur ma terrasse, sentir la douce chaleur du soleil sur ma peau (ce que je regretterais peut être quand j'aurai mon cancer, mais on verra), ou bouquiner près  du poêle à bois en écoutant de la musique, sortir, profiter de ses amis et de la famille.

Bref, ma vie me remplit de bonheurs. 

 

 

 

Priscille : 

Réponse à ta question sur le bonheur… Et quelle question!!!!! Plus facile de l’évoquer autour d’un verre entre amis que par écrit... Ca ramènerait presque au bac de philo et au plaisir de remplir de longues pages de pensées un tantinet organisées!
Pour faire simple et court, clairement, plus le temps passe, plus le bonheur ressemble pour moi à des moments de grâce. Spontanément je pense à des moments simples ou la sérénité aurait une grande place... une sérénité conjuguée à l'esthétique d’un lieu, au charme d’une personnalité humaine, à la poésie de la nature environnante, au plaisir d’être en bonne compagnie... Ajoutez à cela une pointe d’humour, et oui, je crois que me voila heureuse...
Le point essentiel étant aussi d’être disposée à ressentir ou à voir ces choses-là... En être intellectuellement conscient est une chose, être disponible en est une autre sur laquelle je trouve la maitrise plus complexe.
Une phrase de Bénabar, célèbre philosophe du 21eme siècle, fait plutôt écho en moi: " le bonheur, ca se trouve pas en lingot mais en p'tite monnaie". A méditer encore et toujours car peut-être se ferait-on définitivement chier si on avait une réponse toute bouclée a cette quête humaine qui en a travaille plus d’un avant nous...
Ah, et un petit commentaire à propos de cette citation décriée : "L'argent ne fait pas le bonheur"... Oui enfin si un peu quand même, il n’en est peut-être pas une garantie à lui seul mais ça aide, soyons honnêtes. Phrase réservée aux riches inconscients de la condition des gens « normaux » ou en galère... Ca c’est dit!

 

 

Noëmie :

Je n’ai jamais voulu croire au bonheur avec un grand B car cela ressemblerait pour moi à quelque chose de trop grandiloquent, lointain (voire inatteignable, je suis un peu superstitieuse…) et que j’aurai peur de ne pas savoir reconnaître au moment où il se déciderait à pointer le bout de son nez. En même temps, peut-être que je ne crois pas au bonheur avec un grand B parce que je vis déjà entre ses bras, parce que  je fais partie du cercle de chanceux qui sont très heureux et qui ont, en plus, la chance de le savoir…

J’ai toujours cru en revanche au bonheur avec plein de petits « s », celui qu’il faut apprendre à provoquer, à grappiller un peu partout pour s’offrir le maximum de chance de profiter au mieux de cette vie.

J’ai appris à collectionner une foule de petits bonheurs que j’essaye d’essaimer dans mon quotidien pour le rendre plus brillant, plus précieux. Je me rends compte que faire cela passe, pour moi, par beaucoup de petits rituels : les soirées avec mon amoureux ; les sorties entre amis, autour d’un verre et de beaucoup de rires ; et puis aussi des choses plus minuscules, comme mon thé vert du matin, avec ses petites rondelles de gingembre frais ; la lumière qu’apporte au salon le bouquet de fleurs hebdomadaire que j’achète au retour de l’école ; les carrés de chocolat noir des petits dejs du week-end…

Ces rituels sont tout sauf synonymes de train-train pour moi car je cultive à chaque fois le même plaisir lorsqu’ils surviennent et je les guette chaque fois avec la même attente. Ils sont pour moi comme une multitude de petits points de repère sur l’horizon de mes journées et de mes semaines, des temps de bonheur que je sais m’attendre et que je savoure pleinement quand ils sont là.

Car aussi banal que cela soit, je suis convaincue que c’est aussi ça le bonheur : profiter de lui, pleinement, sans rien attendre de plus, en étant juste dans le présent, rien que dans le Présent. Et voilà ! On en revient toujours à ce foutu Carpe Diem ! Mais en même temps, qu’est-ce qu’ils sont sages et beaux, ces deux mots-là…

 

 

 

Tyto Alba :

BONHEURS.... 

Le bonheur a croisé ma route plusieurs fois dans ma vie,  

mais depuis que j’ai appris à le reconnaître, 

nous nous rencontrons très souvent. 

A commencer par mes parents qui étaient heureux de m’avoir pour fille  

et qui me l’ont dit de mille façons ! 

Quand on a reçu un pareil cadeau, on ne peut pas être insensible

aux moments de bonheur que vous donnent ceux que vous aimez.

Le bonheur ça rend heureux

c’est doux

mais parfois ça vous submerge

ça occupe tout l’espace dans votre corps et dans votre tête

ça déborde même.

Ça peut aller jusqu’à la douleur

et ça peut vous faire pleurer

vous faire crier

vous faire danser

vous émouvoir.

Je ne mettrai pas de majuscule à bonheur,

ce sont ceux qui m’en ont donné qui le feront,

car pour moi mettre une majuscule voudrait dire que c’est atteint

donc, fini,

alors que je pense que ça ne fait que commencer.

Le bonheur ne peut exister que grâce à la rencontre avec les autres.

Ce sont des moments vécus ensemble, échangés (fussent-ils en pensées),

partagés, parfois pendant longtemps.

Mon bonheur m’est propre, personnel et très égoïste ;

la preuve :je peux continuer à en ressentir malgré toute la Misère qui m’entoure.

Le bonheur c’est un état « puzzle »

où chaque morceau est lié à un ressenti de plénitude,

à un partage d’émotion

(et je ne sais que c’est un morceau de bonheur qu’en me retournant)

Dans ces morceaux de puzzle rien d’autre ne compte que ce que je suis en train de vivre, que ce qui vient « compléter » ma vie, que ce qui peut m’amener vers une forme de sérénité.

 

 

 

Nadine :

L’abécédaire du bonheur

 

A comme amour, l’amour contribue au bonheur et le bonheur «aimante» l’amour…

B comme bien-être, le bien-être moral et physique me met dans de très bonnes dispositions pour vivre le moment présent et le partager.

C comme curieux, être curieux intellectuellement me rend heureuse, découvrir des choses inconnues, écouter des conversations sur différents sujets sans y prendre part est parfois jubilatoire !!!

D comme douceur, la douceur des mots, la douceur de la peau, la douceur d’un parfum,... que du bonheur !!!

E comme émotion, une rencontre, une lettre qui vous arrive de loin, une parole délicate me provoque des vagues dans le corps, le bonheur est là.

F comme fragrance, l’émotion d’un parfum ne peut qu’engendrer que bonheur et sensualité. Je me souviens enfant quand je traversais le pays grassois en voiture avec mon grand-père, fenêtres ouvertes, l’odeur du mimosa qui à jamais reste là. Et plus tard, la lavande de Provence qui m’accompagne encore aujourd’hui….

G comme Grégory, mon fils, « mon grand » qui est en danger de part sa mission, quand je pense à lui, quand je l’entends, le bonheur est présent et je pleure…

H comme hôtel, rien de plus agréable que d’arriver à l’hôtel dans un endroit méconnu  et  passer du bon temps, pour se reposer et découvrir l’inconnu !!!

I comme Imagination, un vrai bonheur que de s’imaginer les décors et les personnages d’un livre, sentir en soi les vibrations, les sentiments les plus intimes qu’une scène de vie nous inspire…

J comme joie, la joie fait partie du bonheur, c’est une des fenêtres de cette grande maison qui accueille tant de thèmes.

K comme kalium bichromicum, un clin d’œil à l’homéopathie dont ce remède est un de mes préférés quand je ne peux plus respirer et qui me rend mes sens. A chaque guérison, je me dis « quel bonheur » d’être guérie !!!

L comme Laure, ma fille, « ma merveille » qui m’appelle pour me demander des conseils auxquels je dois impérativement répondre puisque je suis sa mère et que forcément je connais tout sur tout, ou... presque ! Le bonheur est réel.

M comme musique,  je sais, je sais mais quand j’écoute Madonna, je suis envahie par ce bonheur intemporel. Il y a 30 ans, j’étais déjà dans le même état !!!

N comme naturel, j’aime les gens naturels, ceux qui restent eux-mêmes, qui n’ont pas peur d’être ridicules en disant une connerie et qui par cette simplicité, méritent qu’on les aime. Je suppose que c’est pour cela que l’on a peu de « vrais » amis. Ces personnes là sont rares et elles sont notre bonheur.

O comme offrir, une petite anecdote. En septembre 2010, j’ai fait la connaissance de nouveaux collègues qui arrivaient au lycée. Une d’entre elle m’a immédiatement touchée de par sa personnalité, ce qu’elle dégageait quand nous échangions. Alors, par le plus pur des hasards, j’ai connu sa date de naissance et je me suis tout de suite inquiétée de lui offrir un petit présent. Un tout petit présent qui lui a fait briller les yeux d’émotions. Ce n’est pas du bonheur ça ?

P comme partager, ce verbe est fort pour sa représentation, il en dit long sur le bonheur

Q comme quinquagénaire, j’ai eu l’immense bonheur de vivre un rêve éveillé pour mes 50 ans. 4 heures de plaisir unique dans un SPA hors du commun. Du bonheur à l’état pur.

R comme rayonnant, le soleil qui se reflète sur la mer ou sur un lac en montagne est magnifiquement beau, voir ces décors est aussi du bonheur.

S comme sourire, le sourire d’un enfant illumine toujours mon cœur, encore un petit bonheur !

T comme thé, j’aime le thé, j’adore le thé en quand j’en bois, le plaisir est là. On associe souvent le plaisir avec le bonheur.

U comme utile, être utile à l’autre est une de mes devises et sans cela le bonheur n’est pas.

V comme Vietnam, ce pays que je connais depuis 8 ans m’a rempli de bonheur et je compte bien continuer comme cela encore longtemps.

W comme week-end, et oui quand on peut s’occuper de soi et faire ce que l’on veut, il est chouette ce bonheur là aussi !!!

X comme « xe may », signifie « moto » en vietnamien, c’est plus facile à trouver un mot avec X comme initiale en vietnamien qu’en français, mais j’adore conduire dans la campagne vietnamienne, rencontrer les minorités et découvrir  leur vie est sans doute encore un bonheur particulier.

Y comme yeux, sans eux, le bonheur serait sans doute différent…

Z comme Zen, je pense qu’être zen peut renforcer le bonheur si on a la capacité de garder en soi des trésors éphémères…

 

 

 

 


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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 07:59

 


 

  be-happy.jpg

Affiche du film de Mike Leigh, Happy go lucky (Be happy en français)

 

 

 

 

 

Bonjour à tous,

 

Histoire de commencer cette nouvelle année sur un bon pied et d'apporter un peu de nouveauté aux invitations que je vous envoie, je convie ceux et celles qui seront interessés à participer à une petite introspection personnelle, que m'a inspirée un couple d'amis (merci Arnolili!), et qui aura, cette fois, un petit parfum philosophique... La voici:

"Pour vous, qu'est-ce que c'est le bonheur?"

J'ai beaucoup aimé cette idée de prendre le temps de réfléchir et de mettre des mots sur ce qui nous rend heureux... Je vais peut-être vous faire creuser la tête mais je déculpabiliserai en me disant que réfléchir à ce qui fait notre bonheur a parfois le pouvoir de le réalimenter... Mettre en mots son bonheur, lui donner corps, c'est déjà un peu être heureux, non?

Allez, bonne réflexion à tous et haut les coeurs!

 

 

 


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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 07:56

 

 

 

Annex---Bogart--Humphrey--High-Sierra-_06.jpg

Humphrey Bogart dans Sierra Leone (1941)

 

 

 

 

Quels sont les meilleurs polars que vous ayez lu

et dont vous conseilleriez la lecture?

 

 

 

 

Benoit : Je te conseille vivement (si bien sûr, tu ne les as pas déjà lus) de lire James Ellroy. Et particulièrement 2 séries de bouquins qui sont, à mon sens, ce qui se fait de mieux dans le genre :

 1 - La tétralogie «Le Quatuor de Los Angeles» : Le Dahlia Noir, Le Grand Nulle Part, L.A. Confidential et White Jazz.

2 - La trilogie «Underworld USA» : American Tabloid, American Death Trip et Underworld USA.

 

 

 

 

Nicolas: Les meilleurs polars que j'ai lu...
Comment ne pas commencer par l'incontournable Connelly et ses deux chef-d’œuvres que sont Le Poète et Créance de Sang. Deux histoires de tueurs en série, l'une sombre qui entraîne Bosch, le héros, dans les bas-fonds de la nature humaine et l'autre ciselée à souhait qui fait travailler les méninges grâce à un suspense savamment orchestré.
J'enchainerai ensuite avec RJ Ellory, Seul le silence, une ambiance de bayou au fin fond de la Lousiane incroyablement bien rendue par son écriture ultra sensitive et Vendetta que j'ai tout simplement lu d'une traite, tellement cette histoire d'affranchi m'a subjugué.
Un petit détour par le maître Lehane, avec Mystic River et Shutter Island, chef-d'oeuvres du genre, mais sans snober la série des Kenzie et Gennaro pour la qualité de la galerie des personnages.
Je m'autoriserai un crochet vers Pennac et ses Malaussène qui, s'ils ne sont pas de polars, n'en restent pas moins d'excellents policiers.
Du coup, j'en profiterai pour dire bonjour à D.E. Westlake qui a inventé le genre "policier fendarissime" avec son personnage de Dortmunder, voleur poisseux qui n'arrive qu'à s'entourer de bras cassés auxquels il ne peut rien refuser parce que, merde, ce sont ses potes quand même.
Un petit coucou à Dard et ses San Antonio, qui ont été mes premières lectures policières.
Et enfin, histoire de se replonger dans le côté obscure de la force, je nous mettrai en dessert Le Dernier Baiser de Crumley. D'abord pour sa première scène, monumentale et ensuite pour tout ce que Sughrue véhicule de l'idéal anarchiste: la drogue, les femmes fatales, la picole, les road trip à sillonner le sud des States dans de pures américaines mais aussi et surtout l'engagement, l'amitié et la fidélité envers ses convictions.
 

 

 

 

 

 

Ania : Les meilleurs, je ne sais pas mais récemment, je suis tombée amoureuse de Marinina, une femme écrivain russe. Elle nous fait découvrir une Russie corrompue et meurtrie avec une certaine élégance. Son héroïne fétiche, Kamienskaïa, inspectrice à la police criminelle de Moscou, avec sa logique implacable, son manque de féminité et sa ténacité, m'a charmée. 

Ça se lit vraiment bien.

 

 

 

 

 

Arnaud : Pour moi, l'un des livres que j'ai beaucoup aimé est L'échiquier du mal de Dan Simmons. Il oscille entre le polar, le thriller, le roman fantastique et d'espionnage, il aborde la thématique de la manipulation, dans ses nombreuses variantes. Il fait référence à l'une des périodes les plus sombres de notre histoire (la seconde Guerre Mondiale ) tout en faisant raisonné le monde contemporain toujours aux prises d'une nature humaine incorrigible, pour enfin nous dire que tout change (en apparence )  mais que rien ne change (au fond). Constat donc amer et pessimiste mais le livre en vaut largement le détour.

Pour en savoir plus : http://fr.wikipedia.org/wiki/L'%C3%89chiquier_du_mal

Sinon, il y a Fred Vargas, dont j'ai aimé la plupart des livres, mais surtout Un lieu incertain.

Il y a aussi Maurice G Dantec, avec La sirène rouge. 

 

 

 


 

Marie :  Je ne lis pas beaucoup de polars ni de romans noirs en fin de compte... Un seul bien sympa me revient en mémoire : La Maldonne des Sleeping, de Tonino Benquista, qui vous entraîne dans un huis-presque-clos dans le train de nuit vers Venise et vous fait découvrir tout l'envers du décor des trains-couchettes et leurs étranges occupants errants…

 

 

 

 

 

Priscille :  Je voulais juste te donner le nom d'un bouquin qui m'avait bien surprise: j ai eu la chance de rencontrer l'auteur lors d une émission-radio et de lire, un peu par hasard, ce bouquin qui ne fait pas dans la dentelle et qui n est pas très long: Sur les rives, de Michel Vezina.

 

 

 

 

 

Noëmie : : Comme mon homme et moi partageons les mêmes goûts en matière de polars, il va y avoir quelques redites…
Les meilleurs polars que j’ai lu et que je conseillerai à des amoureux du genre sont :
-    Créance de Sang, de Mickaël Connelly, pour la façon dont il a réussi à tenir le lecteur en haleine du début à la fin et à lui offrir une fin retentissante, digne de tout le reste du bouquin (et chacun sait que réussir la fin d’un polar est peut-être l’exercice le plus difficile de ce genre littéraire…). Ce n’est pas le style que je préfère chez Connelly mais la façon magistrale avec laquelle il conduit le lecteur exactement là où il le voulait, et où toutes les petites pièces de puzzle qu’il sème au long de son livre se mettent soudain en place à la toute fin du roman, comme une mécanique parfaitement huilée…
-    L’extraordinaire polar de Dennis Lehane qui se découpe en deux tomes : Un dernier verre avant la guerre et Ténèbres, prenez-moi la main. Deux livres sombres, superbement écrits, et qui a le mérite d’offrir au lecteur deux personnages de choix, sous la forme inattendue d’un couple de détectives. Suspense haletant, personnages charismatiques (côté tueur comme côté détectives…) et style d’écriture travaillé, tout y est.
-    Dans un tout autre genre, mon chouchou, le désopilant Donald Westlake, qui a eu la bonne idée de tirer sa révérence le même jour que ma Mamette. C'est une parenthèse mais il y a quelque chose de très réconfortant à savoir qu’elle a fait la route avec un monsieur aussi hilarant...

La série des Dortmunder est pour moi la meilleure à lire, car ce personnage de gentil truand à la poisse indescriptible est tout simplement la garantie de rire du début à la fin du livre. Mes préférés de la série (à lire au choix, ils sont tous bons, mais dans cet ordre !) : Pierre qui roule, Dégâts des eaux, Comment voler une banque, Jimmy The Kid et pour moi le meilleur (mais forcément à lire après quelques autres...), Au pire, qu’est ce qu’on risque ?
-    Autre excellent auteur que je viens récemment de découvrir : William Bayer. A mon humble avis, ses deux meilleurs polars sont Wallflower et Le rêve des chevaux brisés. Deux romans très noirs qui offrent successivement au lecteur un personnage de tueur hors du commun et parfaitement fascinant et pour le second, une atmosphère très cinématographique à la Humphrey Bogart.
-    Et je finirai par le roman policier qui a su me donner le goût du genre, lorsque j’avais 12 ou 13 ans : le tristement méconnu La maison biscornue d’Agatha Christie. Un roman inattendu, qui sert sur un plateau  l’un des coupables le plus étonnant qui soit…

 


Pour finir, je vous livre le « Top Five » que la rédaction du magazine Lire avait conseillé à ses lecteurs dans un numéro spécial il y a un an. J’avais choisi de leur faire confiance et avais acheté les quatre que je n’avais pas lus. Je ne l’ai pas regretté :
-    Le Poète de Mickaël Connelly
-    Je ne vous aime pas, d’Eric Cherrière
-    Noir Océan, de Stefan Mani
-    Seul le silence, de R.J. Ellory
-    Dead Zone, de Stephen King

 

 

 

 

 


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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 12:41

 

 

 

Une petite retardataire s'est ajoutée au cercle des cambrioleurs d'oeuvres d'art du mois de décembre. Une voleuse de goût et de talent puisque commissaire priseur est sa couverture officielle...

Lorsque j'ai commencé à farfouillé dans le sac qu'elle a déposé à mon attention sur ma boite-mail, je suis tout simplement tombée sous le charme des oeuvres d'art qu'elle avait choisies et que pour la plupart, je ne connaissais pas.

Je tenais à les partager avec vous, en espérant que vous aussi ferez de jolies découvertes et que l'envie se fera à nouveau sentir dans les chaumières de partir visiter les musées et lieux d'exposition égrainés dans le monde, en toute légalité ou pas...

 

 

voleuse.jpg

La voleuse de la Joconde,2006

photo de Damian Lucca

 

 

 

 

 

Ma chère bloggeuse,

Je me décide donc à prendre la plume pour déclarer mes fantasmes de cleptomane plutôt focalisés sur l'Art, les objets et les œuvres d'art. Ce désir si profond de dormir dans un musée, dans l'antre d'une collection publique ou privée me hante depuis mon arrivée dans ce monde.

Le problème est la question du choix... Parce que mon rêve serait de passer chaque nuit de mon existence dans l'antre de divers musées, collections, ou dans un lieu marqué par l'Histoire de l'Homme, marqué par le génie de sa création et de sa créativité, empreint de sa culture. Bref je voudrais bien passer une nuit dans le « Musée du Monde » où les collections publiques et privées du monde entier seraient réunies. C'est beau de rêver!

Bon après avoir retourner le problème dans ma tête, il y a bien plusieurs lieux que  j'affectionne plus que d'autres où j'aimerai plus que tout passer une nuit: Le Palazzo Fortuny à Venise
au milieu de l'exposition TRA parce qu'il y règne une atmosphère incroyable... Quand on déambule dans ce palais du XVIIIème on peut se prendre pour un mécène et ce que j'aime là c'est  la confrontation des genres, des cultures, des civilisations, des périodes artistiques de 2000 ans avant notre ère à nos jours: un vrai cabinet de curiosités.

 

fortunyslide9

Palazzo Fortuny, Venise (Italie)

XVème siècle

 

 

Et le deuxième lieu assez fantastique où je pourrais voler sans aucun scrupule, c'est le Moma de New-York.

 

moma-wooohooo

 

Donc si je devais me mettre dans la peau d'Arsène Lupin, j’emporterais : la sculpture Gibraltar réalisée par Calder, Magenta, Noir, vert sur Orange de Mark Rothko, La machine à gazouillis de Paul Klee, La persistance de la mémoire de Dali,  des vitraux de Frank Lloyd Wright, le fauteuil Barcelona de Mies Van Der Rohe et un paravent d'Eileen Gray.

 

gib.jpg

Gibraltar, 1936,

sculpture d'Alexander Calder (1898-1976)

 

 

 

 

magenta noir vert sur orange

Magenta noir, vert, sur orange, 1949

huile sur toile de Mark Rothko (1903-1970)

 

 

 

 

la machine à gazouillis

La Machine à Gazouillis,

dessin à l'huile et aquarelle collé sur carton de de Paul Klee (1879-1940)

 

 

 

 

 

Salvador-Dali-la-persistance-de-la-memoire-1931

La persistance de la mémoire, 1931

huile sur toile de Salvador Dali (1904-1989)

 

 

 

 

vitraux frank lloyd wrightvitraux réalisés par Franck Lloyd Wright, architecte et concepteur américain (1867-1959)

 

 

 

 

fauteuil barcelona

fauteuil Barcelona, 1929

de Mies Van Der Rohe, architecte allemand (1886-1969)

 

 

 

 

 

paravent eileen greyparavent Bloques Gray,

bloques de bois laqués sur supports d'acier

d'Eileen Gray, artiste et architecte irlandaise (1878-1976)

 


 

 

Mais en fait, j'aimerais bien voler aussi : un tableau expressionniste de Kandinsky et de Klimt, une potiche en vert céladon chinois de la période Han, un tableau du peintre espagnol Sorolla, une fresque romane, un meuble de Fornassetti, une aquamanile en bronze, une estampe d'Hokusai...  C'est infini... Je voudrais pouvoir voler des œuvres d’art toute ma vie... C'est pour cela que j’ai choisi d’être commissaire priseur ! C'est un remède!


 

 

Kandinsky Fugue 1914La Fugue, 1914

huile sur toile de Kandinsky (1866-1944)


 

 

 

klimt_hetres3.jpg

Bois de hêtres, 1902

huile sur toile de Gustav Klimt (1862-1918)

 

 

 

 

potiche.jpgvase de forme balustre en céramique à fond vert amande céladon

dynastie des Ming, XVIème siècle

 

 

 

 

 

sorolla1 oeuvres du peintre espagnol Joaquin Sorolla (1863-1923)

sorolla-12

 

 

 

arche-de-Noe.jpg

L'arche de Noé, fresque romane, église de Saint-Savin sur Gartempe

 

 

 

 

 

 

commode fornasettiencoignure Serratura, 1976

de Piero Fornasetti, peintre, sculpteur et décorateur d'intérieur italien (1913-1988)

 

 

commode-paladino.jpgcommode demi-lune, modèle Paladino

de Piero Fornasetti

 


 


 

aquamanile leopard benin bron

aquamanile léopard en bronze, Bénin

 

 

 

hokusai

estampes du peintre, dessinateur, graveur et auteur d'écrits populaires japonais Hokusai Katsushika

la-chute-d-eau-estampe-d-hokusai

La chute d'eau

 

 

 

Je crois que je peux être fière de mon braquage! MISSION IMPOSSIBLE ACCOMPLIE !

 

 

 

Béné         

 

 


 

 


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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 08:20

 

 

dalnoir

 

 

 

Bonjour à tous,

 

J'hésite depuis un moment à lancer cette invitation car je sais qu'elle ne parlera peut-être pas à tout le monde... Je franchis quand même le pas, un peu poussée, je l'avoue, par l'envie très, très égoïste de me faire plaisir!

Grande amatrice de polars et de romans noirs, j'ai bien envie de glaner à droite et à gauche de nouveaux titres à lire et de nouveaux auteurs à découvrir. Voici donc ce que je vous demanderai tout simplement aujourd'hui:

 

Quels sont les meilleurs polars ou romans noirs que vous avez lu et dont vous conseilleriez la lecture?

 

Un grand merci à ceux qui enverront des références à partager (et éventuellement un petit commentaire pour les accompagner...), et un petit mea culpa à ceux qui ne seront pas emballés par ma nouvelle invitation...

Bises à tous,

 


 

 

Noëmie

 

 

 

 

 

 



 

 

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 11:24

 

 

 

 

[…] Je volerai des billes, de la peccadille
Des oui et des non pour le grand frisson
J'volerai des trucs, des engins caducs
Des machins bizarres et des œuvres d'art
J'prendrai sans remords leurs baguouzes aux morts
Et bien entendu leur corde aux pendus

En volant le beurre et l'argent du beurre
Je f'rai mon profit du bien mal acquis
La p'tite voleuse n'a qu'une loi
Ce qui est à toi est à moi ! […]

 

« La petite voleuse », La Femme Chocolat

Paroles de Juliette, interprété par Olivia Ruiz


 

 

Thomas_Crown_Affair_99-thief.gifPhoto tirée du film Thomas Crown Affair de JohnMac Tiernan (1999),

d'après le film de Norman Jewison (1968).

 

 

 

 

 

Si vous étiez un cambrioleur sans scrupule...

 

  • dans quel(s) musée(s) ou monument(s) vous introduiriez-vous pour passer la nuit et quelle oeuvre d'art emporteriez-vous en souvenir... ou pas?

 

 

 

Hervé:  Avec une bonne lampe torche, je passerais volontiers la nuit au Musée d'Orsay.

Mais je souhaiterais plutôt emporter une toile de Zoran Music, ou d’Egon Schiele, qui ne sont certainement pas là; mais je ne sais pas où les trouver !?...


 

Black Mountain, Z. MusicBlack Mountain, Zoran Music

1951, peinture à l'huile

 

 

apprendre à regarder la mort musicApprendre à regarder la mort comme un soleil, Zoran Music


 

  la-terre-ecrit-la-terre.jpg

La terre écrit la terre, Zoran Music

1905, pointe sèche et aquatinte

 

 

 

 

 

Schiele, Fille blonde, Egon Schiele

1911, aquarelle et mine de plomb

 

 

 

Schiele, Femme assise, Egon Schiele

1917, craie et gouache

 

 

 

 

 


 

 

Eliane:  En voilà des idées !!! En fait, j'y avais bien pensé, mais je n'ai jamais réussi à les mettre en pratique…

J'irais au Musée d'Orsay, où dans celui où nous avons visité une expo de Monet, (dont j'ai oublié le nom ) et je volerais bien sûr un Monet : une de ses gares, soleil levant, ou un tas d'autres, mais pas les nénuphars (trop grands), car Monet est de loin mon préféré. Peut-être aussi certaines marines de Turner.


 

monet saint lazare

Gare Saint-Lazarre, Claude Monet

1877, huile sur toile

 

 

 

Saint Geaorges Majeur au crépuscule

  Saint Georges Majeur au crépuscule, Claude Monet

1908, huile sur toile

 

 

 

 

 

Turner-Norham-Castle-Sunrise-1845.jpg

Norham Castle Sunrise, William Turner

1845, huile sur toile

 

 

 

turner_g.jpg

Vaisseau sur l'océan, William Turner (1775-1851)

huile sur toile


 

 

 

 

 

 

 


Fanny: J'ai toujours été très attirée par la mythologie égyptienne et grecque... Tous ces dieux, ces pharaons et autres divinités... Dans ce cas précis j'aimerais faire découvrir Dionysos et son théâtre. Non, non, je ne parle pas du chanteur français mais bel et bien du dieu des fêtes (et accessoirement du vin et de la vigne!!! tiens donc...).

Il y a quelques années j'ai eu la chance de découvrir la Grèce, Athènes sa capitale, et son acropole dédiée à Athéna. Au beau milieu de ce plateau rocheux surplombant la ville, se trouvent une multitude d'édifices en l'honneur des dieux, mais un m'a particulièrement marquée. Incroyablement bien conçu de part sa qualité acoustique, c'est aussi le lieu des tragédies et comédies d'antan. Je me rappelle avoir eu des frissons à l'idée de me trouver dans ce lieu ou tant d'émotions se sont produites. Si j'avais la possibilité j'aimerais m’y retrouver une nuit pour tenter de revivre ces cris, ces rires et ces applaudissements auxquels le public pouvait s'adonner. Me glisser dans la peau d'un spectateur, et tenter de percevoir ces bruits qui ont autrefois parcourus cet édifice, et le temps d'une nuit "voler" l’âme de ce théâtre. 


 

robert-mccabe_les-caryatides-du-temple-d_erechtheion-sur-l_.jpg

Les caryathides du temple d'Erechthéion, sur l'acropole d'Athènes

Photo de Robert A. Mac Cabe

http://mabooklist.wordpress.com/2010/07/27/paradis-perdu-la-grece-sous-lobjectif-de-robert-a-mccabe/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gaëlle: Le Musée d'Orsay définitivement. Parce que c'est un lieu magnifique, et parce que j'aime l'idée d'un ancienne gare transformée et réinvestie en un lieu de contemplation.
"Quelle œuvre d'art emporteriez-vous en souvenir... ou pas?" La Nuit Etoilée de Van Gogh.


 

Van Gogh,

 

La Nuit Etoilée, de Vincent Van Gogh

1889, huile sur toile

 

Van Gogh,

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Marie: En ce qui me concerne je m'introduirais au Musée Guimet pour passer des heures au milieu des arts asiatiques...
Et ensuite, si je suis équipée d'un transpalette motorisé je piquerai un Bouddha de deux mètres de haut ; sinon j'emporterai une poterie ancestrale (plus gérable avec un grand sac Ikéa).


 

bouddha

Bouddha Myanmar (Birmanie)

Art de Mandalay, 19 ème siècle, bronze


 

 

poterie-jap.jpg

poterie japonaise "Chawan", période Momoyama (1573-1603)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Audrey: Santa Maria Del Fiore à Florence, pour sa vue magnifique sur la ville. Puis je m'allongerais sur le sol, les yeux face au plafond de la coupole, un chef d'œuvre d'architecture, ou quand Brunelleschi flirte avec les dieux...
« Quelle œuvre d'art emporteriez-vous en souvenir... ou pas? » : je ne savais pas que l'art pouvait transmettre autant d'émotion jusqu'au jour où j'ai pleuré devant La Valse de Camille Claudel. La découverte de ses œuvres au musée Sainte Croix est un des plus beaux souvenirs que m'a laissé Poitiers.

 

 

280px-Santa Maria del Fiore

Santa Maria Del Fiore, Florence (Italie)

1296-1436

 

 

Camille Claudel, La Valse, de Camille Claudel

1889-1895, bronze

 

 

 

 

 

 

 

 


Maman-Joyaux: Si je devais dormir dans un musée ou un lieu magique que je connais, ce serait le Musée Guimet, le Musée Branly ou l'Alhambra de Grenade.

Si je pouvais kidnapper une œuvre, ce serait un Camille Claudel, un Zao Wou Ki, un Egon Schiele ou Le Christ de St Jean de la Croix de Dali.

 

 

les-murs-ciseles-de-l-alhambra_940x705.jpgL'Alhambra de Grenade, Andalousie (Espagne)

 

 

 

 

Claudel, La Danaïde, de Camille Claudel

1889, sculpture sur marbre

 

 

 


 

Zao Wou Ki

 

peintures à l'huile de Zao Wou Ki (1920 -       )

 

zao wou ki 2

 

 

 

 

Mère et fille, Egon Schiele

1913, mine de plomb et gouache

Egon_Schiele_022.jpg                0047-0229_mutter_und_tochter.jpg

Femmes s'embrassant, Egon Schiele

1915, crayon et aquarelle


 

 

 

 

 

 

 

 

Ania: La nuit est tombée, l'enfant dort, le quartier semble endormi, je pourrais ouvrir mon armoire à déguisements pour enfiler ma cagoule et m'envoler pour Barcelone. Une fois sur place je me serais rendue vers le Centre d'Etudes d'Art Contemporain et j'aurais très envie d'emporter un des tableaux de Miró pour l'accrocher dans la chambre de ma fille...


 

miro-1.jpg

Chiffre et constellation amoureux d'une femme, Miro

1941, gouache sur toile

 

 

 

Miro_4.jpgBaigneuse, Miro

1924, gouache sur toile


 

 

06-EtoileMatinale.jpgEtoile matinale, Miro

1941, gouache sur toile

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nadine: Je m'introduirai sans aucun scrupule dans le Mauritshuis (La Haye), m'installerai confortablement devant La jeune fille à la perle de Johannes Vermeer, avec qui j'aurai, comme d'habitude, une bien agréable discussion car nous sommes des amies de longue date.
Ensuite, je la mettrai dans mon sac à dos.

 

jeunefillealaperle.jpg

La jeune fille à la perle, de Johannes Vermeer

1665, huile sur toile

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Philippe: Le musée des Arts et métiers à Paris. Trop de beaux objets dont j'aimerais bien me servir en cachette (pianos automatiques, instruments scientifiques d'époque qui sont de vraies œuvres d'art).

« Quelle œuvre d'art emporteriez-vous en souvenir... ou pas? » : Le piano automatique...

 

piano-automatique.jpgPiano automatique dit Elce ou Bastringue

fin XIX

 

 

 

 

 

 

 


 

 

Noëmie: Je rêverais de m’introduire au petit matin dans les ruines du temple d’Angkor, au Cambodge.

Je n’ai encore jamais visité ce lieu mythique mais de la même manière qu’on n’a peu de chance de découvrir la Tour Eiffel sans touriste à l’intérieur, j’imagine que les gens manqueront de compréhension si je leur dis que je voudrais me promener dans ces ruines absolument seule, ou alors juste avec mon Nicolas…

Comme Malraux a déjà assez fait de dégâts là-bas pour plusieurs milliers de générations de français, je ne prendrais rien. Et puis les ruines d’Angkor se marient tellement mieux avec une végétation luxuriante qu’avec la déco vaguement asiatique d’un salon…

Si je devais piquer une œuvre d’art, je m’introduirais plutôt dans le Musée Marc Chagall, à Nice. Je ferai d’une pierre deux coups : je volerai une toile pour offrir un anniversaire digne de ce nom à ma petite Audrey, et je me mettrai de côté Le Jardin d’Eden. Si le paradis existe, c’est à ça qu’il devrait ressembler.

 


Paradis chagall

Le Jardin d'Eden, Marc Chagall

1961, huile sur toile

 


 

Chagall_Cantiques-des-Cantiques_2.jpg

Cantiques des cantiques II, Marc Chagall

1957, huile sur toile

 

 

 

 

 

angkor

Temple d'Angkor (Cambodge)

IX - XV ème siècle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Patrick: Palais de l'Elysée. J'emporte Sarko et le planque bien, histoire d'animer la campagne électorale!!!  

 

Notes de Noëmie : Grand couillon, j’ai dit UNE OEUVRE D'ART...


 

sarko_1_-cf02c.jpg

  Et toi, n'essaye pas de te faire passer pour un Picasso, on n'y croit pas du tout...

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 10:51

magasin.jpg

 

Bien le bonjour!

 

J'ai mis en ligne aujourd'hui une collection de textes écrits par ma petite plume, à l'encre d'un joli projet d'auteur inventé par un autre que moi: Frédéric Clément et son Magasin Zinzin.

Je ne sais si vous connaissez ce grand monsieur (auteur de sublimes recueils poétiques comme de livres de littérature jeunesse), mais il a entre autre écrit et illustré ce petit bijou d'inventivité et de poésie qui décline comme un inventaire d'articles de magasin, les trésors fabuleux d'une boutique imaginaire. 

J'ai eu envie d'imaginer moi aussi les rayons de ma propre boutique poétique et je vous en laisse aujourd'hui les clefs. Elles vous ouvriront ma "Boutique des Comètes Filantes" (voir rubrique "Pages", à gauche de l'écran).

Je vous souhaite à tous une bonne lecture et n'hésitez pas à me demander de vous mettre de côté les articles susceptibles de vous interesser...

 


 

Bibliographie non exhaustive de Frédéric Clément:

 

En tant qu’auteur-illustrateur : 

  • L’Oiseleur de l’aube, éd. Ipomée, Album jeunesse (1981)
  • Plaine lune, éd. Magnard,(1985)
  • Le Livre épuisé, éd. Ipomée, éd. Albin Michel, Album jeunesse (1995)
  • Magasin Zinzin, éd. Ipomée, éd. Albin Michel (1995). Prix international du Livre Jeunesse 1996
  • Songes de la Belle au bois Dormant, éd. Casterman (1997) ; Album jeunesse (1994)
  • Muséum, petite collection d’ailes et d’âmes trouvées sur l’Amazone, éd. Ipomée, Albin Michel. Beaux-Livres-fiction (1999)
  • Méthylène, éd. Albin Michel. Beaux-Livres-fiction (2000)
  • Minium, éd. Albin Michel, Beaux-Livres-fiction (2000)
  • Le Galant de Paris, itinéraire élastique d’un amoureux transi, éd. Albin Michel, Beaux-Livres-fiction (2001)
  • Bel œil, confession argentique d’un gardien de phare, éd. Albin Michel, Beaux-Livres-fiction (2004)
  • Le Luminus Tour, texte illustré de photographies et objets, éd. Naïve (2006)
  • Passe Musée, passe-temps, passe-passe et passementeries, éd. Paris-Musées (2006)
  • Grains de Beautés, et autres minuties d’un collectionneur de mouches, roman, éd. Actes Sud (2007)
  • Chapellerie pour Dames de coeur, chats bottés & enfants songes, album aux Ed. Albin Michel (2010)
  • À paraître fin octobre 2011 : Botanique Circus: Texte et illustrations de Frédéric Clément, album aux Ed. Albin Michel

 

 


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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 05:49

 

 

Arsène Lupin, Le bouchon de cristal

illustration de Léo Fontan,1912  arsene-lupin

 


 

 

Bonjour à tous,

 

Nouveau domaine sur lequel j'aimerais qu'on ouvre nos placards de bonnes idées et de coups de coeur... : celui des oeuvres d'art; peintures, sculptures, dessins, photographies, fresques et autres pépites...

J'ai d'abord pensé vous demander quel musée, monument ou lieu d'exposition vous avait marqué, vous avait laissé une belle empreinte sur le coin du coeur, mais on peut être aussi touché par une oeuvre d'art sans l'avoir jamais vue "en vrai"...

Alors voici quelles seront plutôt mes deux questions du jour:

 

Si vous étiez un cambrioleur de haut vol et que vous étiez sans scrupule...

  • dans quel(s) musée(s) où monument(s) vous introduiriez-vous pour passer la nuit?
  • quelle(s) oeuvre(s) d'art emporteriez-vous en souvenir... ou pas?

Haut les coeurs et à vos méninges!

 

 

 


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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 10:22

 

 

 

Quand on va au cinéma, on lève la tête.

Quand on regarde la télévision, on la baisse.

 

Jean-Luc Godard

 

 

hitchcock604.jpg

Monsieur Hitchckok...

 

 

 

Quel est le film qui...

 

  • vous sert (ou devrait vous servir) le plus de cadeau?

> Priscille : Offrir un film en cadeau, ça doit visiblement pas être mon truc, vu que je cherche depuis un bon moment déjà...


> Seb : Un coffret des films de Blier (Buffet Froid / Les Valseuses ).


> David : Ba muà (Three seasons), magnifique film vietnamien du réalisateur "viet kieu" américain Tony Bùi, pour faire découvrir la vie quotidienne et la poésie de mon pays d'adoption.


> Marion : Into the Wild.


> Nicolas : Ghost Dog de Jarmusch: un film superbe, excellemment bien réalisé avec un Forest Whitaker monumental.


> Audrey : Sur mes lèvres (2001) de Jacques Audiard, mon réalisateur fétiche. Et le film Tango de Carlos Saura (1998) que j'ai offert de nombreuses fois.


> Hervé : Légende d'automne.


> Dom : Les Femmes du sixième étage à voir absolument, Luchini y est remarquable comme d'habitude!


> Arnaud : La nuit du chasseur de Charles Laugthon avec Robert Mitchum, chef d'œuvre absolu du cinéma, son auteur n'a fait qu'un seul film d'ailleurs. 

Dossier secret de Mr Arkadin d'Orson Wells : un polar en forme d'aventure, aux accents très Shakespeariens, où un homme est à la recherche d'un objet fétiche de son enfance "Rosebud", objet clé de toute une existence, celle d'une milliardaire. Cette histoire est inspirée de la vie d'un mania américain dont j'ai oublié le nom. Chef d'œuvre absolu méconnu.

Et bien d'autres encore : Paris-Texas, Blade Runner, Ran, Les 400 coups, Fenêtre sur cour, Soy Cuba, Blue Velvet...

 

> Fanny : Slumdog Millionaire pour toutes les émotions et sentiments qu'il m'a fait ressentir... et la bande originale est juste géniale!!!


> Amandine : Ça dépend à qui je dois l’offrir… Le plus souvent, j’ai eu envie d’offrir Douze Hommes en Colère parce qu’il est génial et qu’il n’a pas pris une ride, mais après selon les gens c’est très subjectif… Récemment j’ai offert Shawn of the Dead à mon frérot parce qu’il m’a fait énormément rire et que c’est une bonne comédie anglaise comme je les aime.

 

> Marie : Good morning England, so british!! Une bonne dose de rock ça fait toujours un chouette cadeau.

 

> Noëmie :  Be Happy, de Mike Leigh. Un film qui remplit la plupart des critères de ce questionnaire : une petite merveille qui fait tomber amoureux de son personnage principal, qui fait rire aux larmes et qui surtout, offre une très belle philosophie de la vie et de ce que devraient être les relations entre les gens. Ou alors, Douze hommes en colère, de Sydney Lumet. Un film de 1957 avec Henri Fonda, qui reste l'un des meilleurs films que j'ai vu. 

 


 


  • vous a fait tomber amoureux de son acteur/actrice?

> Priscille : Danse avec les loups ou Le Grand Bleu... ben oui l’adolescence est une période sensible!!!


> Seb : Je sais pas si je suis tombé "amoureux" d'elle dans un film en particulier mais j'adore l'actrice Julie Depardieu et j'adore La faute à Fidel de Julie Gavras dans lequel elle joue. Puis, je fais un tir groupé familiale avec la découverte du grand Gégé dans Les Valseuses. D'ailleurs si vous n'avez pas vu sa réponse à son incident dans l'avion ça vaut le coup d'œil :

http://www.youtube.com/watch?v=K3DtjVgoBI0 


> Béné : Edouard Baer dans Mensonge et trahison et plus si affinités  mais je ne me souviens plus du film…c’est môche. Robert Redford dans Out of Africa. En même temps plus je réfléchis, plus la liste est longue… Question trop compliquée… suivante.


> David : La Boum avec Sophie Marceau, bon je devais avoir douze ans la première fois que j'ai regardé ce film...Mais depuis Sophie Marceau est restée mon coup de cœur, peu importe la qualité de certains films dans lesquels elle a joué. Le plaisir de la voir et de l'entendre me font oublier tout le reste!


> Marion : Puis-je vraiment l’avouer… Tant pis, je me lance : Et au milieu coule une rivière.


> Nicolas : Difficile à dire étant donné que j'ai du mal à reconnaitre les acteurs des films, tellement je les identifie à leurs personnages...
Je dirais: du point de vue charnel, Emmanuel Béart dans Manon des Sources et du point de vue du charisme, probablement Brad Pitt (mais pas dans Et au milieu coule  une rivière, rassure-toi) et Ed Norton, dans Fight Club. Je me souviens m'être dit: "Putain, qu'est-ce que j'aimerais avoir les couilles d'être Tyler Durden!".


> Audrey : Trois couleurs: Bleu de Krzystof  Kieslowski, avec Juliette Binoche.


> Hervé: Nathalie Wood dans West Side Story...


> Dom : Même si c'est d'une autre époque le beau Sydney Poitiers, dans tous ces fims (quand il était jeune bien sûr!).


> Arnaud : Mon cœur a tremblé pour l'actrice Marisa Berenson dans Barry Lyndon de Kubrick, une véritable beauté diaphane, dans ce film elle parvient à contenir sa passion amoureuse et les tragédies derrière un masque d'une beauté absolue.

Mais aussi Uma Turman dans Bienvenue à Gattaca, j'aime ce genre de beauté froide qui comme l'actrice précédente sait montrer ses sentiments mais avec un voile subtile de pudeur. Absolument flamboyante. Mon actrice préférée pour longtemps.
 

> Fanny : Working Girl, Copycat,  Alien... mais c'est bien sûr Sigourney Weaver!!! Je lui trouve un charisme énorme et la scène de basket-ball dans Alien Resurrection, reste une de mes scènes préférées, tous films confondus.

http://www.youtube.com/watch?v=rOrTfA8QZyI

Et également Kevin Spacey, j'adore sa façon de jouer  (Usual Suspect, Ordinary Decent Criminal, La Vie de David Gale...).

 

> Amandine : Alors là, question à ne pas poser à une ex-fanatique ! (Peut-être pas si ex que ça d’ailleurs). J’ai eu une véritable passion pour Dicaprio (Merci Titanic) à quinze ans, et pour Patrick Swayze après Dirty Dancing évidemment… sinon plus récemment c’est Ryan Gosling (dans The Notebook, mon côté fleur bleue a eu le dessus, comme toi ma petite Noémie) ou encore dans Blue Valentine où il est très touchant en père et en amoureux délaissé.

 

> Marie : Une journée en enfer, j'avais 16 ans et Bruce avait l'air si mâle dans son marcel!

 

> Noëmie : Bien sûr, il y a et il y aura toujours Georges Clooney... Ca a commencé  lorsqu’il était médecin sauveur d’enfants dans Urgences et ça a continué avec le reste de sa filmographie, aussi hétéroclite que géniale : Hors d’atteinte de Soderbergh, Bienvenue à Colinwood des frères Russo, etc, etc…

Et puis dans un autre genre, il y a Tomer Sisley dans Largo Winch. Le mélange séducteur-globe trotter-avec juste ce qu’il faut de douleur et d’humour dans le regard, ça m’a fait fondre...

 

 


  • vous a fait le plus pleurer?

> Priscille : Réponse immédiate, Dieu sait que j’ai pleuré nombre de fois mais là... L’étrangère de Feo Aladaq, vu cet hiver et qui m a mise dans un état indescriptible.


> Seb : Je pleure pas souvent alors j'ai du fouiller dans ma liste de film et ouais The Constant Gardener,  bien troublé...


> Béné : Out of Africa et La Couleur Pourpre. Une vraie fontaine à chaque fois.


> David : La Passion du Christ de Mel Gibson. Au-delà du caractère spirituel, c'est surtout la façon crue de filmer un homme qui accepte toutes les souffrances au nom d'une idéologie et la haine que d'autres hommes peuvent manifester et qui les amènent aux pires horreurs. Je crois que c'est la seule fois que j'ai fondu en larmes au cinéma!


> Marion : La Vie est Belle.


> Nicolas : Heu... j'ai forcément déjà  pleuré devant un film. Mais j'ai dû refouler ça tellement loin dans mon inconscient qu'il va me falloir une analyse pour répondre... Ah si, peut-être la scène finale de Ghost Dog, justement.


> Audrey : Dancer in the dark de Lars Von Trier (2000). J'ai pleuré toute seule sur mon canapé du début à la fin. Cela ne m'était jamais arrivé.


> Hervé : Bambi.


> Dom : Out of Africa avec un paquet de kleenex et un pot de fluff et toi Nono (mais ça fait pleurer sans faire mal!) parce que je n'aime pas les films qui font pleurer! 


> Arnaud : Je pleure rarement devant un film, mais celui qui m'a le plus ému a été La grande illusionde Renoir: film d'une humanité folle. 


> Fanny : Gorilles dans la Brume... je n'ai jamais pu le regarder à nouveau.

 

> Amandine : Certainement Le Patient Anglais. Je l’ai vu au cinéma et je me souviens de ma précipitation à essuyer mes larmes et à sortir de la salle en priant pour ne croiser aucune connaissance… Je l’ai revu récemment et rebelote ! Il entre dans la grotte, elle lui dit « Pauvre Idiot je t’ai toujours aimé, (ouin-ouin-ouin) et il ressort de la grotte en pleurant une heure après (re-ouin).

 

> Marie : Là encore l'adolescence : le Cercle des Poètes Disparus.


> Noëmie : Dancer in the Dark. J’ai passé toute la séance à me demander si j’allais sortir de la salle ou non. Je suis restée, je n’ai pas regretté mais je ne pourrais jamais revoir ce film une deuxième fois.

 

 

 

 

  • vous a fait le plus rire?

> Priscille : Le Dîner de Cons sûrement...mais je suis quand même une convertie à l’humour de la troupe du Spendid: les Bronzés,  le Père Noël est une ordure.


> Seb : La Cité de la Peur, cultissime !!


> Béné : Euristique du virtuel d'Eric Duyckaerts et toutes ses vidéos performance : un grand moment de fous rires avec deux amies chères au MACVAL.


> David : Les films de Charlie Chaplin. Il a inventé le film comique et l'a emporté à sa mort...


> Marion : La vie est un long fleuve tranquille.


> Nicolas : Y'en a tellement: Les Tontons Flingueurs (« Y'a comme un arrière goût de pomme »), La vie de Brian (« Always look on the bright side of life »), La Cité de la Peur (« Vous voulez un whisky? »), Les démons de Jésus (« C'est à  moi que tu m'exprimes  là? »).


> Audrey : Les bronzés font du ski (en particulier la scène dans le chalet avec les deux montagnards qui offrent le digestif).


> Hervé : Le Cirque et tout le reste de Charlie Chaplin.


> Dom : Sacré Graal des Monty Python.  Je l'ai vu au moins dix fois et c'est toujours aussi drôle!


> Arnaud : Amarcord de Frédérico Fellini : ce film est hilarant, il dénonce l'Italie fasciste et peint la "comédie humaine" la plus réjouissante que j'ai pu voir de toute ma vie. Parole de cinéphile. C'est un film qui devrait être remboursé par la Sécu, car il réconcilie avec la vie.

Lorsque j'étais petit c'était : Papy fait de la résistance.

 

> Fanny : Dikkenek... un film belge avec des répliques cinglantes comme j'aime. A voir absolument.

 

> Amandine : Le Père Noel est une Ordure, depuis que je suis petite. Ya rien à faire, « qu’est-ce que c’est que cette matière, c’est de la merde »… ça doit être le côté cérébral. Sinon récemment j’ai vu Incognito (qui est une belle daube au passage) mais Dubosc m’a fait hurler de rire quand il confond « Dumbo » et « Pinocchio ». Et aussi Tombe les Filles et tais-toi de Woody Allen, quand il dialogue avec un Humphrey Bogart imaginaire et surtout quand il fait semblant de boiter pour éviter de se faire agresser par des loubards. Ah, et aussi quand il invite une fille chez lui et qu’il enchaîne une cascade de catastrophes en essayant de paraître à l’aise… A voir, vraiment. C’est à pleurer de rire.

 

> Marie : Sacré Graal des Monty Pyton.


> Noëmie : Certains l'aiment chaud de Billy Wilder, Arsenic et Vieilles Dentelles de Franck Capra... Et dans un autre genre, à égalité : Le Père Noël est une ordure, Le Bison (et sa voisine Dorine) (un film réalisé et joué par Isabelle Nanty, avec Edouard Baer en cerise sur le gâteau) et Père et Fils, de mon chouchou Michel Boujenah.

 

 

 


  • vous procure le plus de plaisir coupable?

> Priscille : Crash.


> Seb : Avec du recul les Wayne's world. A ne surtout pas revoir maintenant : "engagement engagement ent ».


> Béné : Terre natale, ailleurs commence icipar Raymond Depardon.


> David : Eyes Wide Shut de Kubrick... no comment... hic!


> Marion : Love Actually, parce que c’est vraiment trop girly comme film !


> Nicolas : Bernie et C'est arrivé près de chez vous.


> Hervé : Le Bon, la Brute et le Truand.


> Arnaud : L'empire des sens de Nagisa Oshima pour son érotisme, c'est l'histoire d'une passion amoureuse qui comme toute passion amoureuse finit tragiquement. Un couple explore donc les méandres de la passion jusqu'à la mort. Film subliment mis en scène.

Pour sa dépravation et son sadisme, le film de Kubrick Orange Mécanique.

 

> Fanny : Dirty Dancing que je pourrai voir et revoir sans difficulté...  Je pense connaître les répliques par cœur, et j'ai toujours le même sourire niais et les frissons lors de la danse finale... Pourtant je dois bien l'avouer...ça reste très cucul comme film!!!!

 

> Amandine : Orange Mécanique et In the Cut de Jane Campion pour le côté pervers. La mélodie du Bonheur (cucul mais tellement chou), Les Goonies (pour le souvenir) et pas mal de Disney… Il y en a certainement beaucoup d’autres mais ça ne me revient pas… Je ne voudrais pas avoir l’air snobinarde ! 

 

> Noëmie : Comme mes copines Marion et Fanny, un film tout ce qu’il y a de plus girly et fleur bleue: The Notebook (N’oublie Jamais en français, c’est tout dire…)  de Nick Cassavetes.

 

 


  • vous a rendu insomniaque?

> Priscille : Aucun mais peut-être une petite tendance avec Funny games  du fou furieux Michael Haneke... plus jamais!


> Seb : Saw, le premier, que j'ai regardé seul la nuit sur mon PC portable avec les écouteurs dans une vieille maison qui craquait lorsque j'étais veilleur de nuit dans un foyer pour jeunes ados.


> Béné : American Dream et Black Swan d’Arnovsky.


> David : Le Cercle,  de Gore Verbinsky... « Allo? » ; « Il vous reste 7 jours… » ;  « Aaaaaaaaaaaahhhhhhh......... ». Quand le téléphone sonne la nuit, c'est l'angoisse...


> Marion : Le projet Blair Witch. Depuis j’ai compris que je devais arrêter les sensations fortes de ce genre.


> Nicolas : Asterix, le premier opus. J'étais resté dormir chez un pote après une soirée chargée, tout le monde pionçait, affalé sur la moquette du salon. Il devait être 4 heure du mat'. J'allume la télé et je tombe en plein milieu de ce navet. Je me souviens plus de la scène  mais j'ai été  littéralement affligé  par sa nullité. A tel point que je suis resté scotché en attendant la scène suivante et en me disant: "C'est pas possible, ils peuvent pas tomber plus bas". Résultat, j'ai regardé  le film jusqu'au bout en me faisant la même réflexion à chaque séquence.


> Audrey : Jurassik Park, quand il est sorti au cinéma, en 93 ; j'en avais pris plein les yeux et les oreilles, si bien qu'après, j'ai vraiment cru que mon lit était cerné par des véloceraptors. Et enfin, Le projet Blair Witch, l'unique film à m'avoir donné la chair de poule.


> Hervé : La Nuit des Morts Vivants.


> Dom : Midnight express! La liste de Schindler aussi, ces deux films m'ont donné des cauchemars longtemps!


> Arnaud : The Blair Witch Project : ce film assez récent m'a énormément dérangé, novateur à l'époque, je me suis longtemps interrogé sur le fait qu'il m'est tellement hanté pendant plusieurs semaines. Je crois en fait, que les scénaristes ont su puisés dans notre inconscient collectif pour faire vibrer nos peurs ancestrales et primitives. Mais là... c'est la seule explication bancale que j'ai trouvé après réflexion.


> Fanny : Freddy: les griffes de la nuit et le méchant clown de Ca... Je me souviens avoir très souvent regardé sous mon lit, voir si personne ne s'y cachait!!! 

 

> Amandine : Sans hésiter une seconde, Il est revenu (avec cette saloperie de « ça »…) et Chucky (même topo). Récemment, Blair Witch Project (je vois que je suis pas la seule) qui est le film le plus flippant que j’aie vu dans ma vie d’adulte.

 

> Marie : Qui veut la peau de Roger Rabbit, j'ai cauchemardé à cause des fouines pendant des semaines!

 

> Noëmie : Quand j’étais ado, Les Dents de la Mer (merci Spielberg, grâce à toi, je fais partie des abrutis qui ont maintenant peur de se baigner dans tous les endroits où ils n’ont pas pied… Même en eau douce…).

Plus récemment, The Strangers de Bryan Bertino. Je suis tombée sur ce thriller un soir où je n’arrivais pas à dormir (mais Nicolas, si…) et je n’ai pas pu déscotcher de ce film absolument effroyable où Liv Tyler et son amoureux sont les victimes d’un trio de malades s’étant introduits dans leur maison. Un film à tout petit budget mais à effet terrifiant sur le mental.

 

 

 


  • vous a fait prendre des décisions importantes dans votre vie (ou vous en a du moins donné envie...)?

> Priscille: Plein... Le Grand Bleu (c’est pas fou ca????), L’Auberge Espagnole, Vicky Cristina Barcelona, et beaucoup d’autres encore!


 > Seb : J'aurais pu facilement mettre Into the Wild, qui je sais a marqué beaucoup de gens et donné cette envie d'aventure et de retour à des valeurs plus proche des hommes et de la nature. Mais j'ai plutôt envie d'inscrire Gegen Die Wand de Fatih Akın dont certain passage m'ont furieusement donné envie de ne pas oublier comme il était bon de faire la fête.


> David : Je vais bien, ne t'en fais pas de Philippe Lioret... Ah la famille...!


> Marion : Le fabuleux destin d'Amélie Poulain : des envies de pimenter sa vie de petits bonheurs souvent...


> Nicolas : La Haine: après avoir vu ce film une dizaine de fois, je me suis dit: "C'est sûr mon gars, tu seras jamais de droite."


> Arnaud : Ce sont deux films en réalité que j'ai vu au collège au ciné club : Fenêtre sur cour d'Hitchcock et La Planète des singes qui m'ont donné envie jusqu'à la fac de faire le métier de cinéaste. Objectif malheureusement non-atteint.


> Fanny : Je devais avoir dix ans quand j'ai regardé pour la première fois Cocktail. Je me suis toujours dit que j'aimerais travailler derrière un bar et savoir jongler avec les bouteilles comme Tom Cruise !!! (et je m’entraîne toujours!!!). 

 

> Amandine : Je pense qu’il n’y en a pas (ou alors il y en a plein et c’est inconscient). Mais je me souviens avoir décidé de tenter ma chance avec un bel inconnu après avoir revu Amélie Poulain J’éteins la télé, j’essuie mes petites larmes et je me dis « oui, c’est trop bête, la vie est trop courte, j’ai pas des os de verre, taïaut ! etc. ».

 

> Marie : Médianeras... m'a donné envie d'y croire...

 

> Noëmie : Il y en a plusieurs mais je me rends compte que c’est toujours pour le même message qu'ils délivrent: faire prendre conscience que la vie est courte, qu’elle doit être vécue intensément, et le refus que cela implique de passer à côté de quelqu’un ou de quelque chose qui pourrait faire le bonheur, par simple peur du changement: quand j’étais ado, Sur la route de Madison ; plus tard, La Fille sur le Pont, Jude L’obscur de Michael Winterbottom , Les Noces Rebelles de Sam Mendès…

Et puis Le fabuleux destin d'Amélie Poulain parce que ce film m’a rappelé à quel point il est facile de saupoudrer sa vie et celle des autres de petits bonheurs; que le bonheur avec un grand B est une quête absurde si on ne sait pas apprécier les plaisirs qui se présentent à nous au quotidien et sous toutes leurs formes. 

 

 

 

 

 

Et en bonus, les inepties de notre Philou national... qui m'ont fait beaucoup rire:


 

Quel est le film qui...

 

  • vous sert (ou devrait vous servir) le plus de cadeau? Fast and Furious
  • vous a fait tomber amoureux de son acteur/actrice? l'Ours, de Jean Jacques Annaud. 
  • vous a fait le plus pleurer? Les bronzés font du ski
  • vous a fait le plus rire? Alien. 
  • vous procure le plus de plaisir coupable? Rocco e infermieri (Rocco et les infirmières). 
  • vous a rendu insomniaque? Les Bisounours. 
  • vous a fait prendre des décisions importantes dans votre vie (ou vous en a du moins donné envie...)? Le Soliste (j'ai acheté un violoncelle juste après, rappelle toi). 

Philippe

 

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